L'Ethique au XXIème siècle

 

Synthèse d’un article paru dans la revue Qualitique

 

Le métier de déontologue est né à la fin du XXème siècle, car il a un rôle essentiel dans la reconstruction de la confiance économique et sociale pour sortir de la crise. Il favorise la restauration de la confiance sociale et économique, tout en étant le garant que l’entreprise respecte bien les règles du jeu.

Pour sortir de la crise, il faut quitter une logique défensive pour passer à une logique constructive et anticipatrice. La RSE permet de prendre en compte l’obligation d’éthique pour l’entreprise. Mais au-delà de la conformité à des modes opératoires et des processus, la conformité éthique concerne des principes et des valeurs.

 

 

Crise et management

La crise a ébranlé les certitudes et les pratiques du management. Il y a aujourd’hui une recherche de bonnes pratiques, de bonnes règles pour construire un socle social solide en sortie de crise.

L’incertitude se révèle être le facteur le plus démobilisant.

 

Les Ressources humaines constituent le 1er actif des entreprises. Le capital humain devrait être valorisé non pas en nombre d’effectifs, mais plutôt sur des compétences et savoir-faire, sur sa souplesse et son adaptabilité, sur sa capacité de changement et de résilience.

 

Le leadership et le management sont mis à mal par la crise. La question est de savoir où les dirigeants mènent l’entreprise. Il y a une vraie rupture entre le management et les cadres moyens.

 

 

Emergence d’une nouvelle dimension managériale

La crise correspond à l’effondrement d’un système idéologique, dans toute sa démesure. Le défi est maintenant d’y apporter une réponse systémique, de rendre compatible les projets et pratiques individuels avec l’intérêt général, tout en s’inscrivant dans le long terme.

Cela nécessite de prendre en compte les motivations des acteurs de l’entreprise. Se focaliser sur l’efficience dynamique de l’entreprise revient à développer sa capacité d’apprentissage et d’innovation ; à la différence d’une efficience statique, simple capacité de l’entreprise à réaliser un potentiel de création de valeur (à produire).

4 éléments apparaissent ainsi :

 

1. Gestion des risques

Efficience statique et contrainte de justification sociale
Conformité de comportement de l'entreprise par rapport à la norme

 

2. Innovation 

Efficience dynamique et contrainte de justification sociale
Capacité à avoir des idées, à les faire reconnaître, notion de connaissance et de valeurs

 

3. Motivation

Efficience statique et contrainte de justification individuelle
Prendre appui sur des facteurs de motivation et lutter contre les inégalités économiques, financières, sociales, ... ce qui suppose un sentiment de justice dans l'organisation et une répartition des valeurs

 

4. Apprentissage

Efficience dynamique et contrainte de justification individuelle
Passer de l'individuel au collectif
Inscrire la connaissance individuelle dans la mémoire de l'entreprise
Favoriser la reconnaissance en termes de savoir et de savoir-faire 

 

 

Le prix de l’âme ne consiste pas à aller haut, mais ordonnément.                        MONTAIGNE

 


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :